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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 10:20
Affaire Lactalis : « L’alimentation industrielle est tout sauf saine »

13 janvier 2018 / Entretien avec Marie-Claire Frédéric

 

L’affaire Lactalis aurait-elle pu arriver dans un fromage au lait cru ? Probablement pas, assure à Reporterre une spécialiste de la fermentation. Elle défend les bonnes bactéries qui, à force d’être combattues, laissent la place aux mauvaises. Elle indique des pistes pour mieux s’alimenter, notamment les enfants.

Finalement, Lactalis reprendra toutes les boîtes de lait infantile produites dans son usine de Craon (Mayenne). Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, l’a annoncé vendredi 12 janvier dans l’après-midi, après une rencontre avec le PDG du groupe, Emmanuel Besnier.

Ce rebondissement est le dernier d’une longue série, depuis l’alerte gouvernementale lancée le 2 décembre dernier, demandant le retrait du marché de 12 lots de lait infantile fabriqués dans cette usine, et possiblement contaminés aux salmonelles. Deux autres retraits ont suivi, le 10 décembre et le 21 décembre. En tout, des millions de boîtes commercialisées dans une soixantaine de pays ont dû être rappelées, selon les chiffres de Bercy.

Scandales dans le scandale, on a appris ensuite, par le Canard enchaîné, que l’industriel avait déjà repéré des salmonelles en février et en août dernier, que les services sanitaires de l’État eux-mêmes, en septembre, avaient contrôlé l’usine, et que personne n’avait rien vu — ou rien voulu voir. Puis en ce début janvier, cela a été au tour de la grande distribution d’admettre qu’elle avait failli, Leclerc puis Casino, Intermarché, Cora, Auchan, reconnaissant qu’ils avaient continué de vendre, malgré les rappels, des boîtes de lait à risque. En tout, en France, au moins 36 nourrissons ont été touchés par la salmonelle, et ont finalement pu rentrer chez eux sains et saufs, la bactérie ne présentant « pas de résistance antibiotique particulière ».

Ouf ! Mais cette croisade contre une méchante bactérie nous en ferait presque oublier les gentilles. Cette histoire aurait-elle pu arriver avec un fromage au lait cru ? Marie-Claire Frédéric, une grande copine de ces habitantes de l’infiniment petit, exploratrice de la fermentation autant dans les livres et les articles scientifiques que dans sa cuisine, répond à Reporterre.

Marie-Claire Frédéric est journaliste culinaire et historienne de l’alimentation. Elle est notamment l’auteure de Ni cru, ni cuit (Alma Éditeur), et tient un blog du même nom

Reporterre — Tout d’abord, que vous inspire l’affaire Lactalis ?

Marie-Claire Frédéric — J’ai repensé à une histoire : Lactalis avait accusé un producteur artisanal de camemberts au lait cru d’avoir des fromages contaminés. Ce producteur avait dû retirer tout un stock de la vente. Ensuite, on a fait des analyses, et il s’est avéré que c’était faux. Mais le mal était fait. Le gars avait perdu plein de camemberts, et sa réputation était atteinte. C’est interpellant.


Vous travaillez sur la fermentation, due à de « bonnes » bactéries. Mais comment expliquez-vous les contaminations aux mauvaises bactéries, ici dans le cas de Lactalis, aux salmonelles ?

D’une certaine manière, c’est le résultat de 150 ans d’hygiénisme à outrance. Pour vivre, on a absolument besoin des bactéries. Il y en a beaucoup de bonnes, qui nous sont utiles, et il y en a quelques-unes qui sont pathogènes, comme la listeria, les salmonelles, etc. Dans l’ensemble du vivant, ces bactéries s’équilibrent les unes les autres.

Mais, quand on éradique les bactéries, quand on utilise des produits, comme on dit dans les publicités, qui tuent 99 % des bactéries, cela éradique toutes les bonnes et celles qui restent, généralement, ce sont les pathogènes, justement. Plus on va faire la guerre aux bactéries, plus c’est dangereux, parce qu’on va sélectionner des souches résistantes aux bactéricides ou aux antibiotiques.

                  Un coulommiers, fromage au lait cru originaire de la ville éponyme de Seine-et-Marne.

On imagine que, quand on fabrique du lait infantile, on tue de façon assez certaine toutes les « bonnes » bactéries pouvant être présentes dans le lait au départ. Cela entraîne-t-il plus de risques de contaminations ?

Le lait infantile n’a plus rien à voir avec ce qui sort du pis d’une vache. C’est un produit qui est complètement craqué. On part d’un lait dont on sépare tous les composants et ensuite on recombine cela différemment. Et il n’y a pas que du lait, d’autres matières grasses sont soumises à cette même méthode. Je me demande comment cela a le droit de s’appeler lait, d’ailleurs.

Donc je pense que oui, on crée plus de risques. Lactalis travaille dans le lait et les fromages, alors prenons l’exemple des fromages au lait cru, fabriqués de façon artisanale : il a été prouvé par l’Inra qu’un consortium de bactéries se crée sur la croûte du fromage et qu’il va le protéger naturellement de toutes les bactéries pathogènes. Les fromages pasteurisés, eux, n’ont plus du tout cette barrière naturelle. Donc, la moindre bactérie extérieure qui arrive gagne la partie et contamine le produit.


Pourquoi passer par des processus de pasteurisation et de désinfection alors ?

Je pense que c’est le résultat d’une conception de la microbiologie qui date de Pasteur et qui n’a pas évolué depuis. Pasteur, quand il a découvert les bactéries, ce monde microscopique de choses qui grouillaient et causaient des maladies, cela lui a fait vraiment peur. Il n’a retenu que le côté mauvais du monde microbien. Or, on sait maintenant qu’il y a dans ce monde beaucoup plus de bon que de mauvais. La perception commence à changer dans le milieu médical, mais les industriels n’ont pas encore compris cette évolution nécessaire. Il se prétendent fournisseurs d’une alimentation saine, propre, sans risque par rapport aux productions artisanales. Les faits montrent que c’est faux. L’alimentation industrielle est tout sauf saine.

                                                Louis Pasteur (1822-1895).

Y a-t-il un intérêt économique à éliminer les bactéries ?

Sans doute que cela coûte plus cher de respecter les bactéries. Cela demande de la surveillance, des contrôles, plus de temps. En plus, le monde des bactéries est le contraire de la standardisation. Le camembert Président a le même goût tout au long de l’année, quelle que soit l’usine où il est produit. Tandis qu’un fromage artisanal fabriqué avec les vraies bactéries issues du lait sera différent selon la saison, le lieu, etc. Maîtriser ces aléas coûte cher.


Mais alors, on a l’impression que ce choix crée un cercle vicieux, d’une course sans fin contre les bactéries…

Oui, et c’est mortifère, parce que pour en revenir à l’alimentation, on a besoin de bactéries. Notre corps, quand on consomme des aliments, s’attend à en recevoir. Or, la nourriture industrielle est forcément morte, puisque tout est aseptisé. Notre corps est en manque de vivant. D’où la montée des allergies et d’autres maladies qui n’existaient pas avant. Cela renforce l’idée que l’alimentation fondée sur des produits industriels est vraiment synonyme de mauvaise santé. Cela ne va pas pouvoir durer encore longtemps !


Si l’on en revient à cette affaire, qui concerne du lait infantile, après tout ce que vous venez d’expliquer, on se dit comment faire, que dire aux parents, sans pour autant culpabiliser les femmes qui n’allaitent pas ?

C’est très compliqué. Le meilleur pour le bébé, c’est d’être allaité, mais ce n’est pas toujours possible, et puis les mères font ce qu’elles veulent. Le problème, c’est que les industriels ont pris les clés de l’alimentation des enfants. On leur donne des choses complètement artificielles, comme sorties de laboratoire. Cela me dérange beaucoup.

Pour en sortir, il existe des pistes. Les aliments fermentés en sont une. Dans les pays en développement où l’on ne peut pas se procurer de lait infantile industriel, notamment ceux où la chaleur peut causer des problèmes d’hygiène, une des recommandations de la FAO est de faire fermenter les bouillies pour les enfants. On observe que les enfants qui en mangent sont beaucoup moins malades. Cela permet d’avoir des aliments sains, sans risques.

                                                      Des légumes fermentés.

Vous avez justement un blog pour inciter tout un chacun à préparer lui-même des aliments fermentés chez lui. Dans les commentaires, on constate que vos lecteurs vous posent beaucoup de questions, notamment sur les risques de contamination. Les gens ont-ils du mal à renouer une relation avec les bactéries ?

La plupart des gens ont peur de se lancer. On leur a tellement dit qu’il fallait tout mettre au frigo, jeter au bout de quelques jours, etc. Par exemple, j’ai quelques articles sur le fromage, et je recommande de laisser le lait cru 24 heures à température ambiante, pour qu’il mature. Les gens disent « Comment ? On m’a toujours dit qu’il ne fallait jamais laisser le lait à température ambiante, que j’allais mourir si je buvais ça. » En fait, non, de bonnes bactéries se développent. Mais cent cinquante ans d’hygiénisme ont modifié le « bon sens » des gens. Pareil pour fabriquer de la choucroute, je mets le chou dans un bocal, je ferme, et je le laisse à température ambiante, je ne stérilise pas. Ce sont ces réticences qu’il faut combattre, expliquer aux gens que ce sont même ces préparations qui ont permis aux humains de survivre à des périodes de guerre, d’épidémie, de pénurie, de famine, etc.


En lisant votre ouvrage, on apprend que les aliments fermentés étaient sans doute antérieurs à la découverte de la cuisson…

C’est pratiquement certain. Le premier acte culturel de l’homme vis-à-vis de son alimentation, c’était la fermentation. On a plusieurs indices. Par exemple, dans certaines cultures, on mange des végétaux qui ne sont pas comestibles à l’état cru. Le fait de les fermenter leur enlève leur toxicité. Ces aliments existent depuis la plus lointaine préhistoire. C’est logique, parce que les hommes de la préhistoire, pour garder des aliments, les ont enterrés dans une fosse. Quand ils sont revenus, cela avait fermenté dans la fosse, c’était parfaitement conservé. Ils ont goûté, et il s’est avéré que ceux qui mangeaient cela vivaient en meilleure santé que ceux qui n’en mangeaient pas, notamment parce que la fermentation augmente les qualités nutritionnelles des aliments. C’est comme cela que le goût du fermenté s’est propagé au fil des générations.

  • Propos recueillis par Marie Astier

 

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 18:59

Originaire du Mexique, le chia est une plante de la famille des sauges cultivée depuis des millénaires pour ses graines aux qualités diététiques incomparables. Les graines de chia étaient peu connues et peu consommées en dehors de leur région d’origine, jusqu’au début des années 1990 où leurs vertus ont été reconnues par de nombreux nutritionnistes.

Aujourd’hui, ces petites graines font office de “super aliment” : peu caloriques et riches en nutriments, les graines de chia sont utilisées comme substituts aux produits d’origine animale dans le cadre de régimes végétariens ou végétaliens, ou simplement comme véritable booster de vitalité au quotidien. Découvrons ensemble leurs bienfaits et les multiples utilisations qu’elles proposent

Forme et composition des graines de chia

Relativement petites et de forme ronde, les graines de chia ont une texture pouvant rappeler celle des graines de pavot. Elles peuvent être de couleur noire, brune, beige, grise ou blanche selon la variété, leur couleur variant également en fonction des récoltes d’une année sur l’autre. Dans tous les cas, leurs qualités nutritionnelles sont très similaires, même si les graines brunes à noires peuvent avoir un goût légèrement plus prononcé.

Très appréciées des végétariens, végétaliens et des sportifs en général, les graines de chia contiennent 23% de protéines en moyenne, dont tous les acides aminés essentiels (AAE), ce qui leur assure un apport équivalent à celui des protéines animales.

Les graines de chia sont par ailleurs riches en oméga-3 (16 à 20%), de bons acides gras que notre corps ne fabrique pas et qui sont indispensables au bon fonctionnement du système nerveux, mais aussi à la concentration et la mémoire. Les oméga-3 ont également une action nourrissante pour la peau et les cheveux. Autre intérêt : les oméga-6, que les graines contiennent à hauteur de 5 à 8%, et qui possèdent des propriétés anti-inflammatoires et participent à la protection du système cardiovasculaire. À elles seule, deux cuillerées à soupe de graines de chia couvrent 100% des besoins journaliers en oméga-3, d’où l’intérêt d’en consommer !

Très riches en fibres (solubles et insolubles, entre 30 et 40%), les graines de chia équilibrent et régularisent le transit intestinal en douceur et aident à la prévention de certains cancers et du diabète de type 2.

Elles apportent également de nombreux minéraux (calcium, magnésium, fer, phosphore et potassium), essentiels au maintien d’une bonne santé. Les graines de chia contenant jusqu’à 5 fois plus de calcium que le lait, elles sont une excellente alternative à la consommation de produits d’origine animale !

Enfin, les graines de chia sont riches en antioxydants et en vitamines (flavonoïdes, vitamines B et E en particulier), qui luttent contre les agressions extérieures liées à l’alimentation industrielle, la pollution et la sédentarité, ainsi que contre le vieillissement cellulaire.

Si les graines de chia sont croquantes consommées telles quelles, elles possèdent par ailleurs, à l’instar des graines de lin ou du psyllium, une capacité de mucilage. Au contact de l’eau, les graines gonflent et prennent une consistance gélatineuse, aux propriétés adhésives et adoucissantes. Comme nous allons le voir ensemble, ce mucilage présente de nombreux intérêts.

 

1. Une bonne santé intestinale

Grâce à leur teneur élevée en fibres solubles et insolubles, les graines de chia constituent un aliment de choix pour la santé de votre appareil digestif. Deux cuillères à soupe (environ 18 g) de graines de chia couvrent à elles seule jusqu’à 20% de nos besoins journaliers en fibres, d’où l’intérêt de les inclure au sein d’une alimentation variée. Elles sont un remède naturel contre la constipation, aident à réduire les inflammations du tube digestif et à maintenir un taux de cholestérol peu élevé. Ses propriétés de mucilage vont créer une masse douce et gélatineuse qui va agir comme une éponge, entraînant avec elles les substances toxiques contenues dans les intestins et protégeant les muqueuses.

2. Une aide à la perte de poids

Malgré leur petite taille, les graines de chia ont un pouvoir rassasiant impressionnant. Tout d’abord, elles constituent une excellente source de protéines et de fibres, essentielles pour calmer la faim. Le tryptophane qu’elles contiennent (un des 8 acides aminés essentiels) possède également un rôle sur la régulation de l’humeur et de la faim. Enfin, en prenant du volume dans l’intestin grâce à leur capacité à former une gelée au contact des liquides, les graines augmentent rapidement la sensation de satiété. Résultats, votre impression d’avoir bien mangé dure plus longtemps et vous avez moins envie de grignoter entre les repas, ce qui peut vous aider à limiter votre apport calorique.

3. Un allié contre le diabète

La grande quantité de fibres et la couche gélatineuse que les graines de chia forment permettent de ralentir l’assimilation des glucides et la conversion de ceux-ci en gras lors de la digestion. Ceci permet la stabilisation de la glycémie, en évitant des montées brusques du taux de sucre dans le sang.

4. Un renfort des dents et des os

Grâce à leur importante teneur en calcium, les graines de chia permettent de renforcer la solidité des dents et des os. Deux cuillères à soupe (soit 18 g) assurent 13% des apports journaliers en calcium : en cas d’intolérance au lactose, ces graines sont de bons alliés de la santé osseuse et peuvent également contribuer à la prévention de l’ostéoporose.

5. Une alternative aux oeufs

Compatibles avec un régime végétalien et pour les personnes qui y sont allergiques, les graines de chia sont une excellente alternative aux oeufs. Grâce à leurs propriétés gélatineuses au contact d’un liquide, les graines de chia forment un substitut idéal aux oeufs pour toutes vos recettes de pâtisserie. Pour cela, mélangez 1 cuillère à soupe de graines à 3 cuillères à soupe d’eau et laissez reposer 15 à 30 minutes. Le gel formé remplace très avantageusement un oeuf !

6. Un aliment compatible avec le régime sans gluten

De plus en plus reconnue, l’intolérance au gluten touche de nombreuses personnes. Aucun traitement médicamenteux n’existant encore à l’heure actuelle, l’exclusion du gluten est donc un souci quotidien des malades. Les graines de chia, exemptes de gluten, sont compatibles avec cette alimentation et permettent de varier les apports.

7. Un apport protéique important

Les protéines sont des macronutriments dont l’importance est primordiale au sein de notre alimentation. Elles aident en effet le corps à renouveler ses cellules et ont un rôle structural dans la formation des tissus. Avec 23% de protéines, les graines de chia permettent d’enrichir ces apports sans avoir forcément recours à des protéines animales issues de la viande, et limitent par la même occasion le taux de cholestérol.

8. Des antioxydants contre certaines maladies

Les graines de chia sont remplies d’antioxydants, qui ont la propriété d’empêcher la formation de radicaux libres, composés instables qui contribuent au vieillissement des cellules. En consommer permettrait ainsi de limiter les risques de cancers, mais également de préserver la peau et de garder une apparence jeune et saine.

9. Un cœur protégé

Grâce à leur taux exceptionnel d’oméga-3 (plus que dans les graines de lin ou le saumon !), les graines de chia participent à la bonne santé du système cardiovasculaire. En effet, ces “bonnes graisses” permettent de réguler la tension artérielle, améliorent l’élasticité des vaisseaux et contribuent à faire baisser le taux de triglycérides.

10. Un cerveau boosté

En plus de protéger le coeur, les oméga-3 aident au bon fonctionnement du cerveau. Ils participent à construire et à maintenir les membranes cellulaires malléables, ce qui représente un avantage majeur pour les fonctions cognitives. Encore un bon point pour la graine de chia !

11. Une meilleure régulation du sommeil

Parmi les acides aminés apportés par la consommation de graines de chia, le tryptophane a un rôle essentiel, celui d’augmenter les niveaux de sérotonine et de mélatonine, deux hormones contribuant à un sommeil réparateur et à un stress amoindri.

12. Une peau nourrie de l’intérieur

De par leur richesse en oméga-3 et en antioxydants, les graines de chia nourrissent véritablement la peau de l’intérieur, en améliorant sa souplesse et en luttant contre les irritations cutanées grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires.

Comment consommer les graines de chia ?

 

Possédant un goût doux et assez neutre, les graines de chia peuvent être utilisées comme base ou pour agrémenter toutes sortes de plats, sucrés comme salés. Pour profiter de tous leurs bienfaits, il est préférable de faire tremper les graines avant de les manger, la gélatine se formant autour des graines assurant une meilleure digestion et une meilleure assimilation des nutriments qu’elles procurent.

Parmi les multiples utilisations qu’il est possible d’en faire, en voici quelques unes que vous ne tarderez pas à adopter au quotidien :

  • goûtez les fameux puddings aux graines de chia, aux nombreuses déclinaisons et à préparer la veille avec un lait végétal pour laisser aux graines le temps de gonfler, puis à agrémenter de fruits frais pour un petit-déjeuner plein de vitalité ;
  • ajoutez une cuillère à soupe de graines de chia dans un yaourt ou un smoothie pour profiter de leurs bienfaits et être rassasié plus longtemps ;
  • saupoudrez les graines sur une salade de crudités ;
  • enrichissez vos céréales et mueslis d’une cuillerée de graines ;
  • intégrez ces graines dans vos recettes de pain aux céréales, ou réduisez-les en poudre pour les utiliser en tant que complément à la farine ;
  • remplacez les oeufs dans vos recettes de pâtisserie, en laissant reposer pendant 15 à 30 minutes une cuillère à soupe de graines avec 3 cuillères à soupe d’eau ;
  • épaississez vos sauces grâce au pouvoir gélifiant naturel des graines de chia ;
  • mélangez une cuillère à soupe de graines dans un verre d’eau pour couper la faim dans l’après-midi.

Pour conclure…

Si les qualités nutritionnelles des graines de chia ne sont plus à prouver, il est toutefois impossible de citer toutes les utilisations que permet cette petite graine tant elles sont nombreuses ! Elles constituent un atout de poids dans le cadre d’une alimentation saine et diversifiée, et participent activement à votre capital santé.

 

Sources

http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=chia_salba_ps
http://www.comment-economiser.fr/bienfaits-graines-de-chia.html
http://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/graines-chia-bienfaits.html
http://selection.readersdigest.ca/cuisine/nutrition/6-bienfaits-impressionnants-des-graines-de-chia/
http://www.chaudron-pastel.fr/2011/11/02/graine-chia-salba-seeds-proprietes-nutritionnelles-comment-cuisiner/
http://www.inkanat.com/fr/arti.asp?ref=graines-chia-information-proprietes-benefices

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 09:47

 

 

Le site Lactalis de Petit-Fayt (Nord) en septembre 2017. (MAXPPP)

La direction de Lactalis est convoquée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, pour s’expliquer vendredi 12 janvier sur le scandale du lait en poudre infantile contaminé par la salmonelle.

Lait infantile contaminé : cinq questions sur la vente de produits Lactalis pourtant interdits des rayons

Lactalis est le premier groupe laitier et fromager du monde. On parle en ce moment des laits pour enfants mais Lactalis, ce sont des marques comme Président, Lactel, La Laitière, Galbani, Bridel, Sveltesse… Le groupe est présent dans les fromages, yaourts, les beurres, la crème. Si on en croit le site du groupe, il emploie 75 000 salariés dans le monde, dont 15 000 en France, il réalise plus de 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont les plus de 70% sont réalises en dehors de l’hexagone, et Lactalis est présent dans 47 pays.

Une entreprise familiale

Et pourtant, on connaît peu l’entreprise. Lactalis a le culte du secret, ses comptes ne sont jamais rendus publics. C’est André Besnier qui a fondé la société en 1933, en commençant à faire des camemberts à Laval. Le siège social de Lactalis est toujours en Mayenne. C’est une société familiale par excellence, non cotée, qui se transmet de père en fils, et dont le capital est encore détenu par la troisième génération.

Jusqu’en 1999, l’entreprise s’appelait Besnier. Le nom a changé pour Lactalis, plus facile à prononcer dans le monde. C’est un groupe qui a grandi par acquisitions successives, l’une des plus importantes est la participation dans la firme Parmalat en Italie.

Et on ne connaît pas beaucoup le patron de Lactalis, non plus. Emmanuel Besnier, 47 ans, s’exprime très peu dans les médias, ne fait pas la une des journaux alors que le milliardaire est la 11e fortune de France, selon le classement du magazine Challenges. Il n’est pas bling-bling, n’est pas dans les réseaux et se tient à distance du monde politique. La plupart de ses employés ne le connaissent pas et ne seraient pas capables de le reconnaître, tellement il y a peu de photos de lui qui circulent.

Un patron invisible et dur en négociations

Emmanuel Besnier est surtout réputé comme très dur en affaire, avec les producteurs de lait comme avec les distributeurs. En 2011, quand Leclerc a refusé les hausses de prix que Lactalis demandait, Lactalis a arrêté de livrer ces supermarchés pendant près d’un an !

Il n’y a pas de culture syndicale très développée chez Lactalis. La CFTC est la première organisation dans l’entreprise mais, à l’image du patron, les syndicats s’expriment très peu

Quels seront impacts économiques de cette crise pour Lactalis ? C’est un peu tôt pour le mesurer. Mais l'affaire a déjà un impact : sur le site de production Craon, qui est a l'arrêt depuis le 8 décembre 250 salariés sont au chômage partiel, a annoncé le groupe jeudi. Cette annonce est aussi une façon de tenir de bras de fer avec le gouvernement. Autant dire que la rencontre avec Bruno Le Maire promet d’être musclée.

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 17:19

Il est impératif de procéder au nettoyage du côlon régulièrement afin d’éliminer les déchets et les toxines qui y sont stockés. Ces substances, nocives sur le long terme, s’accumulent à cause d’une mauvaise alimentation, d’une hydratation insuffisante, d’un manque d’activité physique et du stress.
L’importance du nettoyage du côlon
Le côlon est le terminus du parcours effectué par les aliments ingérés. Organe primordial de la digestion, il facilite l’absorption des nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme et permet d’éliminer les toxines dans de bonnes conditions.

Le nettoyage du côlon est important pour éliminer les toxines et les bactéries déposées car si elles sont stockées trop longtemps elles risquent d’affecter la présence des bonnes bactéries et d’empêcher l’absorption des nutriments essentiels contenus dans les aliments qui ont été digérés. Les déchets présents dans l’organisme risquent d’entraîner une baisse d’énergie, de ralentir la perte de poids, de causer des maladies et de perturber le fonctionnement du système digestif.

Pour faciliter et accélérer ce processus, il est possible d’avoir recours à deux ingrédients naturels qui vont permettre de purifier le côlon, il s’agit du vinaigre de cidre et du miel.

La recette pour purifier le côlon
Ingrédients :
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre biologique
2 cuillères à soupe de miel organique
1 grand verre d’eau tiède
Préparation :
Dans un grand verre d’eau tiède, ajouter le vinaigre de cidre et le miel et mélanger jusqu’à ce que le miel se dissolve.
Tous les jours, boire un verre de cette boisson 100% naturelle.

Bienfaits des ingrédients :
Le vinaigre de cidre
Le vinaigre de cidre est riche en composants bioactifs, notamment l’acétobacter qui facilite la décomposition des morceaux d’aliments qui restent collés aux parois intestinales. Il diminue le taux de sucre dans le sang après un repas, réduit la tension artérielle et régule l’activité intestinale.
De plus, son action alcaline contribue au bon fonctionnement du système digestif et soulage les parois irritées du côlon.

 

 

Le miel

 
Reconnu comme étant une véritable panacée depuis la nuit des temps, le miel agit sur la constipation et régule le transit et les fonctions intestinales grâce à sa forte teneur en fructose. Celui-ci circule jusqu’au gros intestin sans avoir été digéré, donc quand les bactéries intestinales débutent la fermentation, il permet d’attirer une grande quantité d’eau dans l’intestin et assure ainsi un effet laxatif.

Le miel est un allié incontournable pour soulager naturellement les troubles liés au système digestif et au transit.

La combinaison des deux ingrédients
Combinés ensemble, ces deux éléments possèdent des vertus miraculeuses grâce aux nutriments essentiels qu’ils contiennent et aux propriétés médicinales qu’ils possèdent. Ils favorisent l’élimination des déchets et des toxines stockés dans le côlon et renforcent le système de défense de l’organisme. Tous deux riches en minéraux, en vitamines et en antioxydants, ils permettent de lutter contre les radicaux libres et l’oxydation des cellules.

De plus, leurs propriétés antibactériennes ont un effet équivalent à celui d’un antibiotique naturel pour purifier l’organisme et ralentir le vieillissement des organes.

Ces deux alliés santé agissent également dans la prévention du cancer du côlon et ralentissent la propagation des cellules cancéreuses lorsqu’elles se trouvent dans les poumons, la vessie et la prostate entre autres.

Ils interviennent aussi pour baisser le taux de mauvais cholestérol dans le sang (LDL), traiter les reflux acides, les douleurs aux articulations et l’eczéma, lutter contre les baisses d’énergie et les excès de fatigue, et combattre la mauvaise haleine.

 
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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 16:55

 

On le sait, une alimentation saine dope la longévité. Pour gagner des années et rester jeune, on soigne son assiette en veillant à mieux s’alimenter. Florilège des aliments alliés pour vivre plus longtemps

 

Les antioxydants, les alliés du bien vieillir

Pour gagner des années, sans passer par la chirurgie esthétique, l’alimentation doit être riche en épices, fruits et légumes variés et colorés. On fonce sur les fruits et légumes issus de l’agriculture bio pour augmenter l’apport en fibres et baisser l’absorption des sucres au niveau intestinal. On mise de préférence sur ceux, avec un indice ORAC * élevé (Oxygen radical absorbance capacity) c’est-à-dire qui sont riches en antioxydants afin de détruire les radicaux libres et prévenir les maladies cardio-vasculaires, cancers, diabètes. Si on opte pour les haricots rouges, le chou rouge, les artichauts, les asperges, et la patate douce, on surconsomme du chou et du brocoli qui concentrent un maximum de nutriments santé riches en calcium contre l’ostéoporose, acide folique contre la fatigue et le vieillissement cérébral. On fait aussi le plein de tomates, de pamplemousses roses et on profite des bienfaits du raisin, riches en polyphénols et bons pour notre cerveau.  
On se fait plaisir avec le jaune de l’œuf, de la mangue et de la pêche qui protègent de la dégénérescence musculaire.  On adopte le réflexe algues, riches en protéines et en sels minéraux pour espérer mieux vieillir. Et on ne résiste pas aux graines germées, ces petites bombes de vitamines et d’oligo- éléments, minéraux et acides aminés. 
On supprime évidemment les glucides rapides et on privilégie les glucides lents à Index glycémique bas (légumes secs, céréales peu raffinés, pain complet et féculents) en boostant dans la mesure du possible sa consommation d’aliments lacto fermentés.
Le miso, obtenu à partir de haricots de soja, de sel de mer et, selon la fabrication, d'orge et/ou de riz, peut aisément s’utiliser comme alternative au sel dans la cuisine quotidienne et pour relever le goût des céréales et des légumes. Et qu’est-ce qu’on boit ? du thé vert et du thé noir, riches en catéchines qui protègent les membranes cellulaires et les tissus des UV. 
Enfin on choisit bien ses graisses en misant sur les aliments riches en acides gras oméga 3 qu’on retrouve outre les poissons gras dans la mâche, l’huile de colza, les noix fraiches, l’huile de lin et les graines de chanvre.  Et pour les douceurs, le beurre consommé cru n’est pas interdit, et deux carrés de chocolat noir avec deux verres de vin par jour sont autorisés.

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 14:44

Pour Edward Luttwak, historien et ancien membre du Conseil de sécurité de la présidence Reagan, les données économiques condamnent l'empire des mollahs.

.Publié le

 

 

Le président de la République islamique d'Iran a un rôle très important dans les institutions politiques de l'Iran, bien que n'étant pas le véritable chef de l'État. À l'origine, le poste était plutôt honorifique, selon la Constitution de la République islamique, suivant la chute du shah, en 1979. La présidence de la République est devenue un poste de plus en plus important, surtout depuis 1989. L'actuel président de la République est Hassan Rohani depuis le 4 août 2013.

 

Les manifestations récentes sont-elles plus graves pour le régime que celles de 2009 ?

Edward Luttwak : Je ne sais si les manifestations de ces derniers jours vont s'étendre dans le pays. Je ne sais s'il s'agit des prémices d'une deuxième révolution. Mais ce qui est sûr, c'est que les chiffres ne plaident pas en faveur de l'Iran et que la faillite du pays est inévitable. Ronald Reagan exaspéra l'élite américaine et effraya les leaders européens en refusant la coexistence pacifique avec l'Union soviétique, mais il vécut assez longtemps pour voir celle-ci décliner et s'effondrer. Il y a une chance raisonnable pour que Donald Trump, qui a pris le contre-pied d'Obama et refuse de coexister avec l'empire islamique iranien, ait aussi la satisfaction de voir la chute du régime des ayatollahs.

Sur quoi vous basez-vous pour dire que le régime est ainsi condamné ?

Avec 80 millions d'habitants et des ressources pétrolières qui représentent 80 % de ses exportations, l'Iran a besoin de vendre 25 millions de barils-jour pour faire vivre son économie. Elle en exporte à peine 2,5 millions quotidiennement. Ce qui suffirait amplement à un émirat comme Abu Dhabi est une manne bien maigre pour un pays cent fois plus peuplé. Conséquence : avec leurs exportations bridées, les Iraniens n'atteignent même pas 6 000 dollars par tête, ce qui est le revenu moyen des habitants du Botswana.

C'est une comparaison bizarre. L'Iran n'a pas grand-chose à voir avec le Botswana...

La différence essentielle est qu'il ne viendrait pas à l'idée des gouvernants de ce pays – qui n'est pas un des plus pauvres d'Afrique – de consacrer l'essentiel de leurs ressources à un programme nucléaire ambitieux, de préférer au développement économique la fabrication ou l'achat d'armes de tous calibres et de dépenser des fortunes à la mise au point de missiles balistiques. Sans compter que les citoyens du Botswana accepteraient difficilement de participer à des aventures militaires dans des pays étrangers pour soutenir un dictateur sans scrupule, ou pire encore de subventionner une organisation terroriste, comme le Hezbollah, dont le trafic de drogue et les extorsions de fond suffisent déjà à faire vivre des dizaines de milliers de miliciens.

Les manifestants ne protestaient pas seulement contre le choix des ayatollahs de privilégier leur puissance militaire..

En effet, car à côté de cette gabegie d'armement, l'Iran souffre d'un autre mal endémique : la corruption. Akbar Hashemi Rafsanjani, décédé l'année dernière, et qui fut président de 89 à 97, symbolise ce cancer qui ronge la classe dirigeante iranienne. Sa montée en puissance dans les allées du pouvoir et jusqu'au poste suprême s'est accompagnée du rachat systématique de toutes les plantations de pistache de la région dont il était originaire et dont il tirait d'ailleurs son nom, le Rafsanjan. Pas besoin de s'interroger sur la provenance de l'argent qui lui a permis de constituer ce magnifique patrimoine terrien. Un atout d'autant plus important que la pistache est, après le pétrole, la deuxième source de bénéfice à l'exportation.

Si le guide suprême Ali Hosseini Khamenei n'est pas lui-même l'objet de soupçons, ses enfants ont en revanche largement profité de sa condition quasiment intouchable. Ainsi on estime la fortune de son second fils, Mojtaba, à deux milliards de dollars. Le troisième fils, Massoud, plus modeste, ne pèse lui que 500 millions. Quant à ses deux filles, Bushra et Huda, elles ont tout de même reçu chacune 100 millions en dot.

Les religieux tiennent-ils encore aujourd'hui les leviers de commande économiques ?

L'essentiel de l'économie iranienne est administré par des fondations islamiques, les « bonyads » censées veiller aux intérêts des veuves de la guerre Iran-Irak. Leur personnel est composé essentiellement de religieux. Or ceux-ci reçoivent pour leur activité une part des bénéfices largement supérieure aux subsides versés aux veuves de guerre. La plus importante de ces fondations, la « Mostazafan Bonyad » gère ainsi 350 sociétés dans des domaines aussi divers que le tourisme, le commerce ou l'agriculture. Elle emploie 200 000 personnes. Naturellement, ses cadres sont tous des religieux grassement payés.

Les manifestants ont d'ailleurs fréquemment conspué les religieux...

Eux, mais aussi et surtout les pasdarans. Ces gardiens de la Révolution qui ont coûté au pays bien plus que les dizaines de milliers de religieux qui vivent sur la bête. Car les vrais responsables de la misère du pays, ce sont eux. Ils ont provoqué les sanctions économiques internationales destinées à faire pression sur Téhéran pour que cesse la course aux armements nucléaires qu'ils avaient initiée. Ils ont poussé le pouvoir à des aventures extérieures dont les manifestants ont bien compris les milliers de milliards de dollars qu'elles avaient coûtés à l'Iran. Ce n'est pas par hasard que le principal slogan de leur mouvement a été « plus de Syrie, plus de Gaza ».

Quoi qu'il arrive maintenant et même si la réaction du régime est une répression brutale, les chiffres sont têtus pour la république des mollahs comme ils l'ont été autrefois pour l'empire soviétique. Cela ne pourra pas durer longtemps.

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 12:08

SpaceX a lancé le satellite de communication sud-coréen Koreasat-5A, le 30 octobre 2017, depuis le Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral en Floride. Flickr.com/SpaceX

 

SpaceX se prépare à lancer ce dimanche 7 janvier 2018 sa fameuse mission inédite baptisée "Zuma", probablement la plus secrète jamais réalisée par l'entreprise spatiale fondée par Elon Musk, rapporte le site Space.com.

Le lancement initial était prévu pour mi-novembre 2017, comme l'avait annoncé le site américain The Verge, mais SpaceX l'a repoussé afin d'étudier des données provenant d'un test de la coiffe des lanceurs effectué pour un autre client. 

SpaceX avait alors déclaré que le lancement se ferait aujourd'hui, vendredi 5 janvier 2018, mais finalement, il l'a encore reporté de deux jours. 

Une fusée Falcon 9 décollera donc ce dimanche, entre 20h et 22h (heure locale), depuis le Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral en Floride, transportant à son bord un satellite gouvernemental classifié construit par la société aéronautique Northrop Grumman. 

SpaceX compte également récupérer le premier étage de sa fusée Falcon 9 lors de cette mission, une manoeuvre qu'elle a déjà réussie à faire 20 fois. 

On n'en sait pas plus sur cette mission top secrète, ni son but exact, ni quel pays a confié ce lancement à SpaceX. En tout cas, la National Reconnaissance Office, l'une des 17 agences de renseignements des Etats-Unis, a affirmé que la mission Zuma ne leur appartenait pas, rapporte le site aviationweek.com.

Ce n'est pas la première fois que SpaceX transporte à bord de ses fusées Falcon 9 des charges secrètes, mais les fois précédentes, elle l'a fait pour des acteurs identifiés tels qu'Air Force par exemple. 

L'existence même de cette mission a été dévoilée en octobre dernier par le site Nasaspaceflight.com, quand SpaceX a déposé des documents à la Federal Communications Commission, demandant une autorisation pour une mission top secrète baptisée "Mission 1390". 

L'agenda de SpaceX dans les mois — et même années — à venir est très chargé, puisque l'entreprise d'Elon Musk travaille, entre autres, sur son plus puissant système de lancement à trois fusées, baptisé Falcon Heavy, son plan pour coloniser la planète Mars avec un million de personnes, et son projet pour fournir à toute la planète une connexion internet ultra-rapide.

L'article a été mis à jour vendredi 5 janvier 2018, car le lancement n'avait finalement pas eu lieu le jeudi 16 novembre 2017.

Business Insider France

 

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 17:49

 

 

Noël savoyard !!!!

La crèche et le sapin grâce à Emmaüs Chambéry .

Quelques repas de décembre 2017 .

Epinards frais italien du marché de Modane,branche de céleri et poivron avec des pois chiche  épices curcuma, paprika doux,piments doux,curry,poivre jamais de sel ;                                              accompagné de riz complet,succulent

Exceptionnellement caille intermarché Modane, accompagnée d'une jardinière de légumes pomme de terre, carottes ,très bon !!!!

Potage de légumes: pommes de terre,carottes,céleri,navet épices ( curcuma,paprika doux,piments doux,curry ) le tout mixé , excellent à toute heure même dès le lever !!! agrémenté de sauce de soja pour les amateurs !!!

Repas de noël huitres de LIDL origine de bretagne France deux douzaines pour 5 euros !!! et toasts habituels paté!!! saumon et oeufs de lumps !!!

Tarte aux pommes de Savoie Albertville 86cts le kilo pour compote et pâte feuilletée grande surface intermarché Modane .

Aujourd'hui 2 janvier 2018 12 crêpes représentant les 12 mois de l'année avec des zeste de citron et d'orange !!!!

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 19:31

Modane, il a neigé cette nuit , profitons de cette poudreuse !!!

Vue sur l'Arc sous la neige

 

 

 

Bardonecchia Italie /Modane France  20' de trains .

 

 

 

Le marché du samedi matin sous la neige .

Trains annulés, arrêt à un km de la gare à cause de la neige qui bloque la locomotive .

 

 

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 13:02
SNCF : la quasi-faillite

Quelques chiffres année 2016 :

Chiffre d'affaires réseau + mobilité           37 milliards d'euros

Résultats                                                     350 millions d'euros

Dette totale                                                   53 milliards d'euros

Intérêts de la dette 2016                              1,5 milliard d'euros

Subventions de l'Etat Français                  28 milliards d'euros

Le détail est précisé ci-dessous .

Retenons :28 milliards de subventions pour maintenir un service minimal de trains avec une dette colossale de plus de 50 milliards !!!!

 

Cumulant une dette supérieure à son chiffre d’affaires malgré un total de subventions de 28 000 millions €, une situation de monopole et des facilités comptables, la SNCF est aujourd’hui une société exsangue.

Par Jean-Baptiste Boone.
Un article de l’Iref-Europe

Il y a quelques mois, la SNCF a publié ses résultats financiers 2016, évidemment repris par les journaux spécialisés. 0n pouvait lire : « SNCF a sauvé son année 2016 en maîtrisant ses coûts » dans Les Échos ou dans Le Figaro. Les articles soulignaient une année difficile mais des résultats améliorés et encourageants.

Rassurant donc, l’entreprise est bien gérée. Cependant, les papiers se terminaient parfois par une note négative, effleurant un problème concernant SNCF réseau dont la dette aurait augmenté.

Dette et déficit de SNCF réseau

Et en effet tous ces titres flatteurs ne concernaient que SNCF mobilité, laissant de côté SNCF réseau (ex RFF) qui cumule dette et déficit. De plus, la création de la Caisse autonome de Prévoyance et de Retraite du Personnel de SNCF (CPRPSNCF), le 30 juin 2007, a eu pour conséquence de dégager SNCF de ses engagements de retraite et de prévoyance.

C’est ainsi que SNCF mobilité dégage 511 millions € de résultat net, ce qui explique ces titres optimistes. D’autant plus que l’année passée s’était refermée par une perte de 2 187 millions€.

Il n’y a cependant pas de quoi pavoiser, puisqu’il ne s’agit que d’une rentabilité commerciale de 2,9%. Quant au chiffre d’affaires, à périmètre et effet de change constant, il enregistre une baisse de 1,4%. Il s’établit à 30 517 millions €.

Une situation précaire

La dette augmente de 202 millions € à 7 974 millions €, soit un gearing de 1,7 quand l’attention doit être éveillée au-dessus de 1, soit 100% de dettes rapportées aux capitaux propres. Tout cela en recevant 1 481 millions de subventions et en encaissant 138 millions de revenus de cessions. La situation n’est donc pas si brillante de ce côté-là !

Qu’en est-il chez SNCF réseau ? L’ex-RFF (de 1997 à 2014) publiait ses résultats également : ici on enregistre une perte de 157 millions tandis que la dette augmente de 2,6 milliards pour s’établir à 44,9 milliards. C’est 6,5 fois le CA et 40 fois le résultat opérationnel !

En faillite du point de vue de toute société normale

Un endettement qui a coûté 1 408 000 000 € d’intérêts en 2016. Et là aussi le CA est déclinant, de 1%. Pourtant SNCF réseau bénéficie de 1 207 millions € de subventions et elle enregistre des impôts différés à hauteur de 3,8 milliards. Enfin, cette société a des capitaux propres négatifs, à hauteur de 9,87 milliards €, ce qui est un motif de faillite pour toute société normale.

Cumulant une dette supérieure à son chiffre d’affaires malgré un total de subventions 28 000 millions €, une situation de monopole et des facilités comptables, la SNCF est une société exsangue qui ne trouverait pas beaucoup de soutien si elle était privée. Son chemin boursier ressemblerait alors probablement à celui d’EDF ou d’AREVA, voire à celui de THOMSON.

 

Sur ces 44,9 milliards de dettes portées par SNCF réseau, on apprend d’ailleurs que seulement 25% en sont rapportés à la dette publique.

Malgré toutes les restructurations ou réorganisations opérées, la SNCF est une société en faillite qui poursuit son déclin. Ce n’est pourtant pas une fatalité, de nombreuses compagnies ferroviaires réussissant à créer de la valeur, à commencer par la Deutsche Bahn ou la Central Japan Railway Company.

Cet article a été publié une première fois le 1 avril 2017.

Sur le web

 
  1. L’État verse à SNCF Réseau des subventions d’exploitation ainsi que des subventions d’investissement dont 26 807 milliards € en 2016 sont inscrites au bilan qui viennent compenser les capitaux propres négatifs, le reste étant des subventions d’exploitation au titre de l’année 2016.
  2. Entre les publications des comptes nationaux de mai 2013 et mai 2014, la dette des administrations publiques (APU) au sens de Maastricht est revue en raison de l’intégration de nouvelles données sources et de changements de traitements. Elle est ainsi révisée de +19,5 Md€ à la fin 2010, +21,0 Md€ fin 2011 et +21,6 Md€ fin 2012.
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